Nous nous sommes intéressées à Françoise Dutrey, notre professeur de danse, car, passionnées nous avons eu envie de la mettre à l’honneur en lui consacrant un article. Pour cela nous l’avons interviewée et voici, en quelques mots, la teneur de cet échange.
« J’aimais la danse et j’ai continué parce que j’avais quelques facilités ».
Tout d’abord, nous lui avons demandé d’où venait son amour pour la danse. Elle a commencé très petite et elle a pu continuer grâce à ses aptitudes. Depuis, elle ne s’est jamais arrêtée. Au début, elle ne savait pas quel sport pratiquer. Finalement, une école de danse ouvrant à Mirande, elle s’est laissée tenter. Elle ne faisait alors qu’un cours par semaine. Après le brevet, elle s’est rendue à Monaco pour passer des examens. A partir de ce moment là, elle suivait donc en parallèle des cours de danse sur Mirande, sur Toulouse et à Monaco. Elle a fini par quitter Mirande pour s’installer par aller là-bas. Mais un jour, l’école de Mirande fermant, elle s’est dit «C’est l’opportunité de continuer». Elle a donc ouvert sa propre école de danse en 1984. Dans le même temps, elle continuait, deux jours par semaine, à prendre des cours sur Toulouse car comme elle nous le dit «il y a toujours à apprendre». Aujourd’hui encore, elle profite des vacances pour faire des stages et formations qui lui permettent d’apprendre de nouvelles choses et de se perfectionner.
« J’aime la danse et transmettre ma passion aux élèves ».
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a ouvert son école et, chaque soir en dehors des heures scolaires, elle donne des cours. Éveil, classique, jazz, contemporain et gym pour adultes ne suffisaient pas à nourrir son besoin de transmettre donc, depuis cette année, elle donne aussi des cours de classique pour adultes et de barre à terre. Elle en est à son trente-troisième spectacle. Pour les préparer, elle va en voir d’autres, afin de s’en inspirer. Quand elle a une idée, elle la note sur un cahier car l’élaboration dure plus d’une année. En effet il ne s’agit pas seulement de faire des chorégraphies, il faut aussi penser aux costumes, aux décors et au choix de la musique.
Professeur de danse, c’est un métier mais c’est avant tout une passion. Et Françoise, nous pouvons le dire, excelle dans l’art de transmettre ce qu’elle aime par dessus tout.
Laure et Léana
Article publié en partenariat avec la revue « Les Trois Miroirs »