Le projet Juste Humains est un projet scolaire reposant sur le principe du volontariat. Il s’étend sur deux ans et correspond à plusieurs objectifs.
Le premier but de ce voyage est de lutter contre la racisme et l’antisémitisme parfois encore présent dans notre société à cause des stéréotypes encore véhiculés aujourd’hui sur les juifs et les musulmans.
En amont du voyage nous avons d’ailleurs participé à une mobilisation contre le racisme et l’antisémitisme au lycée où pour l’occasion nous avions fabriqué des kippas que certains ont portées pour montrer en toute laïcité notre solidarité vis à vis des victimes d’attaques racistes et antisémites.
De plus, à l’initiative de Madame Duffard nous avons aussi pu participer à une dégustation de produit israéliens avec Lior Shahar qui nous a expliqué ce qu’il pensait de la situation actuelle au Proche-Orient.
Nous souhaitions, en effet, mieux comprendre ce conflit sa complexité, ses répercutions européennes et mondiales. Nous avons pu assister à la conférence de Monsieur Philippe Leconte intitulée : « la France est elle en guerre ?».
Par ailleurs, la rencontre avec M. Pomies du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement nous a ouvert sur differentes formes de solidarités. Nous avons échangé sur les causes multiples du sous-développement ainsi que sur l’aide aux pays en difficulté et les chances que nous avons de vivre en France.
L’autre but majeur du projet est de rendre hommage aux époux Lacave, une famille mirandaise de Justes. Marie et Gaston Lacave ont en fait caché et sauvé Odile et Lubia Suganas, sans contrepartie alors qu’ils risquaient leur vie. C’est ce courage et cette ouverture d’esprit que notre professeur voulait nous transmettre en montant ce projet.
Pour pouvoir leur rendre hommage à Yad Vashem, nous avons fait des recherches sur ces deux familles au destin lié.
Tout d’abord, nous avons eu la chance d’assister à une remise de la médaille des Justes à la famille Martinez à Lavelanet. Ensuite, nous avons fait des recherches aux archives départementale du Gers ainsi qu’à la mairie de Mirande pour en apprendre plus sur eux.
Pour finir, nous avons pu rencontrer Odile Suganas dans la maison où elle était cachée pendant la Seconde Guerre Mondiale et assister à un beau témoignage de sa part.
D’autre part, nous avons mené de nombreuses actions pour financer ce voyage en Israël. Pour commencer, nous avons vendu à différentes occasions des crêpes, des biscuits, des bougies, des coussins, des cartes de vœux et des sacs en tissu. Par la suite, nous avons aussi vendu des bijoux conçus et fabriqués par notre infirmière, Madame Duret, et ses enfants.
Nous avons aussi fait une collecte et une revente de pommes bio ainsi qu’une tombola. Nous avons aussi pu monter une cagnotte Leetchi.
Enfin, notre dernière action avant de partir fut d’organiser un concert « Juste quelques notes » avec différents ensembles.
En parallèle, nous travaillons sur l’élaboration d’un manuel scolaire retraçant l’histoire des Suganas et dans le but d’être accessible aussi bien aux élèves de primaire qu’à ceux du secondaire. Grâce à Marie-Pierre Lafargue de Ciné32 nous réaliserons des chapitres en Histoire de l’Art sur deux films : Le Fils de l’autre de Lorraine Lévy et Samouni Road de Stefano Savona.
Le dernier but de ce projet est de nous aider dans notre parcours d’orientation grâce aux rencontres faites avec des professionnels. Comme par exemple la rencontre avec une architecte Louise Lescure qui nous a expliqué son parcours ainsi qu’un mouvement architectural, le Bauhaus très présent en Israël, et la rencontre avec le traiteur Lior Shahar.
Maylis